Pour mon grand plaisir, entre le 20 décembre et le 24 Janvier, quatre visiteurs s’acquittent des quatorze heures de vol pour venir me voir ! Pas tous en même temps et pas tous pour la même durée, mais c'est chouette !
Tout d’abord trois voyageurs en provenance de V.A  pour les fêtes de Noël et du Nouvel An ! Ensemble, nous avons passé quelques jours à Santiago, puis nous sommes partis vers le Nord : direction d’abord le désert d’Atacama (geysers, vallée de la Lune et salar d’Atacama avec ses flamands roses, et bien sûr le village de San Pedro).

Ensuite nous avons gagné Iquique… que je découvre en même temps qu’eux ! Son coucher de soleil et pique-nique sur la plage, ses plages et ses grosses vagues, ses maisons à colonnes multicolores (vive le Far West ! Lucky Luke arrive !),  ses pélicans et ses lions de mer, la bataille de 1880…

Puis nous avons traversé le désert (sur la Panaméricaine rassurez-vous, on ne s’était pas inscrits pour le Dakar !), le désert pur, que du sable et de la roche, des mirages au loin et des nuages de sables, des géoglyphes (dessins précolomboiens réalisés formés par amoncellement de petits cailloux), enfin Arica et là direction les hautes altitudes : le village de Putre (3500 mètres), le Parque Nacional Lauca et ses merveilles : le volcan Parinacota enneigé à quelques kilomètres de la frontière bolivienne (6000m et des poussières), le lac Chungara à 4500 mètres, les flamands roses, les lamas et leurs divers cousins : guanacos, vicuñas, alpacas (dont nous avons mangé un steak !), le village de Parinacota et son église du XVIème siècle, les nombreuses mesures de qualité de l’air de Papa, les maux de têtes dus à l’altitude et l’essoufflement pour pas grand-chose bien qu'on mastique des feuilles de coca (remède inca, on n'est pas devenus des drogués!) des cactus originaux, des chiliens bien typés. Et des paysages magnifiques. 

Nous terminons par Arica : entre la douane construite par Gustave Eiffel et la cathédrale construite par Gustave Eiffel (cocorico! ! Nous nous sommes baignés dans le Pacifique, il faut remonter jusque là pour avoir un température de l’eau correcte pour la baignade à cause d’un courant marin froid, le Humboldt, qui remonte de l’Antarctique et qui a les effets contraires du Gulf Stream ! 

Mais c’était surtout les nouvelles fraiches et les derniers potins,  des repas à quatre sur le canapé,  Noël à San Pedro au milieu du désert (mon premier Noël au chaud), le champagne familial (!) du 31 décembre, et  juste être avec eux, un peu, deux petites semaines (ou trois) en un an… ça fait du bien !

(suite au prochain épisode)
Bonne rentrée à tous,
et courage pour le froid!

 

Ils sont choux comme tout, ne mesurent pas plus de 70cm, ils sont migrateurs et en période de nidation.  Sur la route on croise les arbres qui se courbent sous le vent, et enfin on respire de l’air pur ! Opération nettoyage de poumons ! On se promène dans la réserve, on verra aussi des flamands roses et d’autres oiseaux… inconnus pour nous bien sûr !

Le temps change sans cesse : on dit qu’en Patagonie on peut voir les 4 saisons en une journée, eh bien c’est vrai. En quelques minutes, un ciel radieux va déverser son crachin mouillant et venteux sur vous, et la température vous semble avoir baissé de 10°C. On se promène dans Punta Arenas, on fait un tour sur la « plage », sur la colline, dans les rues…  ça n’est qu’une ville comme les autres finalement ! Punta Arenas est bordée par le détroit de Magellan, découvert par l'explorateur du même nom en 1520. Ce détroit relie l'océan Pacifique et l'océan Atlantique, et constitue la "fin" du continent américain puis que de l'autre côté, c'est la Terre de Feu... une île!

 Le plus palpitant est à venir.. J'en conviens, cet article est un peu "plat"...