Vendredi 5 février 2010 à 0:04
« Céline G ?
- Chili, Universidad Mayor à Santiago »
C’était il y a an aujourd’hui, après de ces journées de brainstorming à hésiter entre toutes ces destinations qui faisaient rêver mais surtout deux d’entre elles, Santiago et Nottingham. Puis lors de ces mois de préparation de voyage…
(je précise que ce qui suit sont des notes que j'avais prises il y a un an, pendant cette période de réflexion, et pas écrites la semaine dernière pour cet article)
Mais que l’aventure, l’inconnu, l’appréhension d’une vie totalement autre frétille dans mes entrailles et que… et que voilà, je pense quand même davantage à Santiago.
C’est prendre mon envol pour la première fois. Parce que depuis quelques jours, ce n’est plus hésiter entre deux destinations, mais accepter de prendre cette décision ; je ne me pose pas la question est-ce que je choisis Santiago ou Nottingham, mais plutôt ai-je le cran, le courage, le ventre, les tripes de dire « je prends Santiago », et pas une destination plus « prestigieuse », d’accepter ce pas gigantesque, cette décision qui aura de toutes façons un impact considérable sur ma vie. J’ai toujours pesé le pour et le contre interminablement, et cette fois-ci ne fera pas exception. Je crois que c’est dans ma nature et qu’on ne me changera pas.
En fait, j’ai un peu peur de ne pas être à la hauteur de ce que je voudrais être ou faire. De ne pas être à la hauteur de mes rêves, de mes propres espérances et ce que j’attends de moi-même, de mes ambitions, de ma fierté de mon amour-propre. J’ai peur du grand pas, du cordon ombilical à couper, de la distance. J’ai un peu peur, mais je suis curieuse; curieuse et avide de connaître tout ce que je vais découvrir et voir!!
J'ai compris enfin que c’est à moi de me tracer mon chemin, de prendre des décisions qui participeront à construire, à changer la personne que je suis. Parce que dans tous les cas ce sera une expérience extrêmement enrichissante ; parce qu’elle me permettra de grandir, d’en apprendre bien plus sur moi-même que tous les bouquins du monde.
Et puis plus tard
Jamais depuis le 5 Février je n’ai eu de regrets. Je crois qu’il faut vivre à en avoir le souffle coupé, j’enverrai des morceaux de ma vie par ordinateur, mais la perspective de cette indépendance et de cette liberté m’enchante à un point… mais à un point !!
Et le Chili ne m’a pas déçue, bien au contraire, je suis comblée! Maintenant, c’est au tour de mes amis restés en deuxième année d’attendre ce classement qui ne vient paaas, puis de connaitre la joie (ou la déception) de leur place, puis l’excitation et les échafaudages d’hypothèses de destination et le trac avant le jour J, jour de l’amphi de départ. Amigos, je vous souhaite de vivre une année aussi formidable que la mienne, quelle que soit votre destination.
¡Good luck my friends!