"Dans 20 ans, tu seras plus déçu(e) par les choses que tu n'auras pas faites que par celles que tu auras faites. Alors largue les amarres,
sors du port, attrape les alizés dans tes voiles.
Explore. Rêve. Découvre." 
(Mark Twain)
 

Mercredi 12 mai 2010 à 0:09

 Parce qu'il faut que vous sachiez que l'Amérique du Sud c'est cool raoul et relax Max...  si vous ne l'aviez pas encore compris, cette fois c'est bon!

http://citizen-of-the-world.cowblog.fr/images/DSC02176.jpg

En revenant du parc, (j'ai toujours mon appareil sur moi), je l'ai vu. C'est comme ça parfois. Il y a des photos à faire absolument !!
(Ah oui, juste au cas où: c'est le service de la poste express chilienne)

Pour votre information:
une lettre met entre 10 et 20 jours pour faire Chili-France ou France-Chili.
Et lorsqu'un joli garçon s'en mêle
(connu sous le nom charmant de Eyjafjöll), c'est encore plus long
!

Mardi 27 avril 2010 à 20:06

 J'ai oublié une chose très importante dans ma présentation des 'clichés' et spécificités culturelles chiliennes. Mais dans tout ce qui est abrégé on oublie  des éléments. J'ai involontairement omis un trait inconditionnel de l'Amérique du Sud toute entière: la chaleur, la gentillesse, se rencontrer, se saluer.

http://citizen-of-the-world.cowblog.fr/images/images/abrazo.jpg"Holaaaaa!! Como estai?"  Quand on rencontre quelqu'un, pour la première fois ou juste lorsqu'on se croise, on se fait au moins LA bise. Le 'la' revêt toute son importance, puisqu'on se fait une seule et unique bise, sur la joue droite. Mais on pose également la main sur le bras, quand on ne se fait pas un abrazo entier (une accolade). C'est très fréquent ici: entre proches (ou parfois moins proches) amis, ou lorsqu'on ne s'est pas vu pendant longtemps (c'est à dire parfois seulement quelques jours). Enfin, ceci est surtout vrai avec les Chiliens, ou les étrangers qui acceptent et s'adaptent aux mœurs et coutumes facilement. Par exemple, certaines personnes de pays où les relations sont plus distantes (par exemple les Allemands, bien que pas tous!) ont quelques difficultés avec cette proximité.
Au Chili, les amis des amis sont nos amis, même avant qu'on les connaisse: je ne sais pas à combien de personnes j'ai fait un abrazo sans même connaître leur nom et sans jamais les revoir. Même lorsque je faisais mon stage (et je vous assure que c'est vrai), j'ai rencontré des clientes qui, après une petite conversation - qu'est-ce que tu fais ici, depuis combien de temps, est-ce que tu aimes le Chili, et la phrase type après le 27 Février: tu as eu peur (sous-entendu: lors du tremblement de terre!), où étais-tu? etc.- sont reparties en me faisant la bise.  Et moi je me disais que j'adorais ces sud-américains et qu'une chose pareille n'arriverait pas en France. Je me suis habituée à cette proximité corporelle, à cette sympathie naturelle. Et ça va me manquer en rentrant. 

Mais justement, les Chiliens c'est aussi ça: c'est parfois rencontrer des gens, sympathiser avec eux, dire si si on se revoit, mais finalement... non. C'est un autre aspect, le sens de la parole est différent. On parle beaucoup, disons-le comme ça.

Tant que je suis dans le sujet, je voudrais vous faire partager l'article très intéressant écrit par un Chilienne de retour au pays au bout de vingt ans. C'est très amusant puisque les premiers paragraphes pourraient s'appliquer exactement à mon cas et changeant la situation et quelques mots. Mais si vous avez le courage (et je vous y incite), lisez tout l'article, qui traite de sujets de société du Chili et ce, bien mieux que je ne pourrais le faire. D'abord parce qu'elle a des antécédents, et en plus parce que bien sûr, elle connaît bien mieux le Chili que je ne le connaîtrais jamais.

http://www.rue89.com/2010/04/27/revenir-au-chili-pays-de-l-enfance-pour-en-partager-la-redecouverte-149123

En fait, c'est un pays de Free Hugs

Vendredi 5 février 2010 à 0:04

« Céline G ?
- Chili,  Universidad Mayor à Santiago »

C’était il y a an aujourd’hui, après de ces journées de brainstorming à hésiter entre toutes ces destinations qui faisaient rêver mais surtout deux d’entre elles, Santiago et Nottingham. Puis lors de ces mois de préparation de voyage…
(je précise que ce qui suit sont des notes que j'avais prises il y a un an, pendant cette période de réflexion, et pas écrites la semaine dernière pour cet article)

http://citizen-of-the-world.cowblog.fr/images/images/globedepart.jpg

Mais que l’aventure, l’inconnu, l’appréhension d’une vie totalement autre frétille dans mes entrailles et que…  et que voilà,  je pense quand même davantage à Santiago.

C’est prendre mon envol pour la première fois. Parce que depuis quelques jours, ce n’est plus hésiter entre deux destinations, mais  accepter de prendre cette décision ; je ne me pose pas la question est-ce que je choisis Santiago ou Nottingham, mais plutôt  ai-je le cran, le courage, le ventre, les tripes de dire « je prends Santiago », et pas une destination plus « prestigieuse »,  d’accepter ce pas gigantesque, cette décision qui aura de toutes façons un impact considérable sur ma vie. J’ai toujours pesé le pour et le contre interminablement, et cette fois-ci ne fera pas exception. Je crois que c’est dans ma nature et qu’on ne me changera pas.

En fait, j’ai un peu peur  de ne pas être à la hauteur de ce que je  voudrais être ou faire. De ne pas être à la hauteur de mes rêves, de mes propres espérances et ce que j’attends de moi-même, de mes ambitions, de ma fierté de mon amour-propre. J’ai peur du grand pas, du cordon ombilical à couper, de la distance. J’ai un peu peur, mais je suis curieuse; curieuse et avide de connaître tout ce que je vais découvrir et voir!!  

J'ai compris enfin que c’est à moi de me tracer mon chemin, de prendre des décisions qui participeront à construire, à changer la personne que je suis. Parce que dans tous les cas ce sera une expérience extrêmement enrichissante ; parce qu’elle me permettra de grandir, d’en apprendre bien plus sur moi-même  que tous les bouquins du monde. 

Et puis plus tard

Jamais depuis le 5 Février je n’ai eu de regrets. Je crois qu’il faut vivre à en avoir le souffle coupé, j’enverrai des morceaux de ma vie par ordinateur, mais la perspective de cette indépendance et de cette liberté m’enchante à un point…  mais à un point !!

Et le Chili ne m’a pas déçue, bien au contraire, je suis comblée! Maintenant, c’est au tour de mes amis restés en deuxième année d’attendre ce classement qui ne vient paaas, puis de connaitre la joie (ou la déception) de leur place, puis l’excitation et les échafaudages d’hypothèses de destination et le trac avant le jour J, jour de l’amphi de départ. Amigos, je vous souhaite de vivre une année aussi formidable que la mienne, quelle que soit votre destination.

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¡Good luck my friends!

Mardi 10 novembre 2009 à 12:33

Il y a vingt ans tombait le Mur de Berlin. Mur de la honte comme il en existe beaucoup d'autres dans le monde.
Il y a vingt ans, le monde sortait de la guerre froide et Samuel Huntington nous prévoyait le choc des civilisations.
Il y a vingt ans, des gens comme vous et moi qui simplement n'en pouvaient plus du système ont décidé de se réunir et d'agir, parce qu'ensemble, on peut changer le monde. 
Bien sûr ce fut difficile ensuite, mais le jeu en valait la chandelle. La Liberté c'est comme le bonheur, c'est lorsqu'on la perd qu'on se rend compte combien elle est précieuse.

Depuis mon îlot d'expatriée, j'ai suivi cette célébration via internet, et je dois avouer que cette chute de dominos fut une idée sensationnelle, avec des personnalités importantes comme Gorbatchev et Walesa. Moi je suis de la génération "post-mur", qui n'a pas connu les files d'attente à la douane entre deux pays européens, qui n'a pas vu les défilés soviétiques retransmis à la télévision et qui n'a jamais parlé de l'URSS autrement qu'en cours d'Histoire-Géo. J'aime l'Europe et tous les partenariats et jumelages qu'elle a créé, et je suis profondément convaincue que  nous avons tous  beaucoup à y gagner.

Alors je m'incline devant le courage de ces Hommes et de ces Femmes, qui ont osé prendre ce que le système leur refusait et changer le cours de l'Histoire. Et j'ai une pensée pour tous ceux qui ont laissé leur vie dans cette quête de la Liberté.
N'ayons pas peur 
 
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