Le trajet en lui-même repose déjà: c'est vert, apaisant. Les arbustes du bord de l’autopista, les champs de citronniers, les orangers, les vallées verdies par la pluie qui tombe depuis le départ de Santiago, et les magnolias en fleur. Ca change du béton ; à Viña, trois gouttes de pluie nous accueillent, mais laissent rapidement la place à un soleil qui restera cependant timide. Ouf !! Pas un souffle de vent, on se sent bien, marchant le long de l'avenue piétonne.
El Oceano Pacifico : je ne l’avais vu que de loin, depuis la demeure de Pablo Neruda! Cette fois nous nous promenons sur la plage, je vais tremper mes pieds : mon guide disait qu’elle était fraîche, ce dû au Humboldt qui remonte de l’Antarctique : et bien le guide ne s’était pas trompé !! Vue de la plage, Viña n’est rien d’autre qu’une station balnéaire bétonnée: on pourrait être dans beaucoup d’autres villes balnéaire, en Europe ou ailleurs. Plus à l’intérieur, on pourrait être dans n’importe quelle ville chilienne, mais on sent la différence avec Santiago : la ville est plus calme, il y a beaucoup moins de hauts buildings, la vie semble moins chère. Nous montons sur la colline qui abrite des quartiers plus aisés: l'atmosphère change, les maisons sont très jolies, entourées de magnifiques jardins. Quelle tranquillité !!
Puis descente sur la plage où nous nous arrêtons… pas pour bronzer, non non. C’est un peu juste encore !! Simplement regarder le Pacifique, s’avouer que finalement il ressemble à n’importe quel autre mais que penser que c’est le Pacifique, ça le fait voir différemment... Comme un rêve qui se réalise :) Au sud, on aperçoit Valparaiso, ce sera pour une prochaine fois ! On flâne dans les rues, on s'arrête dans un café, on observe les enfants jouer au cerf-volant, les sculpteurs de sables sur la plage et on fait tous les petites cabanes de bricoles à vendre le long de la plage... Comme des touristes =)
Et le plus drôle, c’est de voir en revenant
qu’il a plu toute la journée à Santiago :)
Fichu El Niño !!
C'est officiel, tu fais définitivement partie des gens que je déteste!
(Mais je te fais quand même des bisous au passage.)