Il y a vingt ans tombait le Mur de Berlin. Mur de la honte comme il en existe beaucoup d'autres dans le monde.
Il y a vingt ans, le monde sortait de la guerre froide et Samuel Huntington nous prévoyait le choc des civilisations.
Il y a vingt ans, des gens comme vous et moi qui simplement n'en pouvaient plus du système ont décidé de se réunir et d'agir, parce qu'ensemble, on peut changer le monde.
Bien sûr ce fut difficile ensuite, mais le jeu en valait la chandelle. La Liberté c'est comme le bonheur, c'est lorsqu'on la perd qu'on se rend compte combien elle est précieuse.
Depuis mon îlot d'expatriée, j'ai suivi cette célébration via internet, et je dois avouer que cette chute de dominos fut une idée sensationnelle, avec des personnalités importantes comme Gorbatchev et Walesa. Moi je suis de la génération "post-mur", qui n'a pas connu les files d'attente à la douane entre deux pays européens, qui n'a pas vu les défilés soviétiques retransmis à la télévision et qui n'a jamais parlé de l'URSS autrement qu'en cours d'Histoire-Géo. J'aime l'Europe et tous les partenariats et jumelages qu'elle a créé, et je suis profondément convaincue que nous avons tous beaucoup à y gagner.
Alors je m'incline devant le courage de ces Hommes et de ces Femmes, qui ont osé prendre ce que le système leur refusait et changer le cours de l'Histoire. Et j'ai une pensée pour tous ceux qui ont laissé leur vie dans cette quête de la Liberté.
Il y a vingt ans, le monde sortait de la guerre froide et Samuel Huntington nous prévoyait le choc des civilisations.
Il y a vingt ans, des gens comme vous et moi qui simplement n'en pouvaient plus du système ont décidé de se réunir et d'agir, parce qu'ensemble, on peut changer le monde.
Bien sûr ce fut difficile ensuite, mais le jeu en valait la chandelle. La Liberté c'est comme le bonheur, c'est lorsqu'on la perd qu'on se rend compte combien elle est précieuse.
Depuis mon îlot d'expatriée, j'ai suivi cette célébration via internet, et je dois avouer que cette chute de dominos fut une idée sensationnelle, avec des personnalités importantes comme Gorbatchev et Walesa. Moi je suis de la génération "post-mur", qui n'a pas connu les files d'attente à la douane entre deux pays européens, qui n'a pas vu les défilés soviétiques retransmis à la télévision et qui n'a jamais parlé de l'URSS autrement qu'en cours d'Histoire-Géo. J'aime l'Europe et tous les partenariats et jumelages qu'elle a créé, et je suis profondément convaincue que nous avons tous beaucoup à y gagner.
Alors je m'incline devant le courage de ces Hommes et de ces Femmes, qui ont osé prendre ce que le système leur refusait et changer le cours de l'Histoire. Et j'ai une pensée pour tous ceux qui ont laissé leur vie dans cette quête de la Liberté.
N'ayons pas peur
Pour parler de la Pologne, que je crois connaitre mieux, ce pays a vécu l'enfer en imposant la dictature du prolétariat "façon Staline". Les gens devaitent avoir la carte de parti communiste (payante) pour avoir droit aux avantages sociaux (crèches, rations alimentaires, la religion catholique était bannie,...etc...). Les soviétiques envoyaient des milliers d'hectolitres de vodka bon marché pour abrutir les consciences.
Néanmoins, à décharge, les soviétiques ont construits de nombreux complexes industriels, non seulement pour créer le plein emploi (et éviter les émeutes) et aussi pour créer une classe prolétarienne par opposition à l'élite intellectuelle et à la classe paysanne nationaliste et catholique (Nowa Huta à Cracovie, ville intellectuelle par excellence et sans industrie(parenthèse dans la parenthèse: Staline a toujours voulu éradiquer l'élite polonaise, souvenez vous des massacres de Katyn (22000 personnes, intellectuels et officiers) en 1940 dans une forêt alors russe, près de Smolensk), à rapprocher de la révolution culturelle de Mao Ze Dong en Chine qui envoya toute son intelligensia aux champs ou sur les routes). Cette classe prolétarienne était utilisée pour glorifier le régime mis en place par "fantoches" interposés.
Et aujourd'hui, grâce à l'UE, il ya une unité appréciée par les peuples qui s'étendent territorialement de Brest en France à Lviv en Ukaine, ce qui confirme le slogan du père de l'Europe: une même communauté d'intérêts de l'Atlantique à l'Oural. Cependant, l'UE actuelle ne cherche plus à aller jusqu'à l'Oural.
Ce que les polonais regrettent de la période communiste c'est le plein emploi planifié. Il n'y avait pas grand chose à faire, mais le travail était partagé (peu est mieux que rien quand il n'y a pas d'aide aux chomeurs) et chacun gagnait 3 roupies (zloty) pour payer son pain. Actuellement, avec l'économie de marché, il y a beaucoup de chomeurs et bien des jeunes ne trouvent pas d'emploi. Le pays souhaite que les partenaires de l'UE s'investissent davantage dans le marché polonais. Actuellement, les industriels de l'UE ne cherchent qu'à profiter du bas coût de la main d'oeuvre polonaise mais ne rénovent pas ou ne créer pas suffisemment d'entreprises industrielles. Cependant, la tendance est bonne, mais beaucoup de sans emploi vont grossir, avec succès, les effectifs des travailleurs en Allemagne, Grande Bretagne, Jersey, Pays-Bas, France, Italie, Suisse, Chypre, Lybie, Emirats arabes...etc.
Un bon sujet de réflexion: économie libérale ou économie planifiée. Points forts et points faibles. Un vrai débat d'idées avec toutes les expériences vécues par les peuples au 20e siècle.
Enfin, sans chercher à vouloir réveiller les consciences sur un autre mur, je voudrais ajouter que le mur de Berlin construit en 1961 et démoli par le peuple allemand en 1989 a tenu 28 ans. C'était le "mur de la honte" pour les allemands et le "mur de protection antifasciste" pour la propagande est-allemande.
Depuis 2005, le mur de Jerusalem coupe 55000 palestiniens de leur ville. Il est appelé "mur de l'apartheid" par les palestiniens et "mur de sécurité" par les juifs. Ce mur est peu évoqué en France à cause d'un très puissant lobbie juif.
Pourquoi faut-il toujours se heuter à un mur...d'incompréhension...