Je crois vous l’avoir déjà dit. Je partage un appartement avec un équatorien, un chilien, un américain qui devrait partir, une Hollandaise qui vient d’arriver et un autre français aussi de l’Iéseg, mais qui parle bien espagnol. L’auberge chilienne en quelque sorte J
Lorsque j’y suis arrivée, j’ai maudit la personne (qui se reconnaîtra) qui m’a filé l’adresse : l’appart’ était sale, la salle de bain - toilettes ne ferme pas à clef (j’étais quand même la seule fille !), d’ailleurs on ne m’avait pas dit qu’il y avait deux salles de bain, une pile de vaisselle sale attendait dans l’évier, tout me paraissait tellement bruyant (comme il est loin mon jardin de V. Ascq avec ses oiseaux et sa glycine !) et j’en passe. Bref, je suis arrivée en me disant que j’allais vite repartir, d’autant que je suis allée rejoindre Charlotte dans sa résidence nickel et au calme. Lorsque je suis revenue, on m’a expliqué : 1) que le jour de la femme de ménage, c’était le lendemain 2) on m’a montré la deuxième salle de bain 3) j’ai découvert que la troisième clef du trousseau, c’était celle de ma chambre, qui donc ferme à clef 4) on m’a donné le code pour le wifi 5) la vaisselle sale avait disparu 6) j’ai discuté avec mes coloc’ qui sont sympas 7) j’ai découvert rapidement l’accord tacite de la salle de bain : la porte est ouverte quand c’est libre. Sinon, c’est qu’il y a quelqu’un.
Un des avantages, c’est que j’ai tous les supermarchés, magasins, banques, restau à proximité, je suis à 3 minutes à pied du métro et à environ 10 minutes du bâtiment de l’université où je vais étudier, et que comparé à une résidence universitaire, j’ai tout sous la main en terme d’équipement. Donc en fin de compte, je m’y suis faite très rapidement à cet appart’, et rassure-toi Maël, je ne t’en veux plus du tout, bien au contraire !! J
Ma chambre est simple mais très correcte, et assez grande : j’ai un lit très bien, dont mes pieds ne dépassent pas, je peux m’allonger de tout mon long sans faire déborder la couverture, ce qui en cette saison est appréciable !! Je dors avec un pull, un collant de sport et des grosses chaussettes sous mes deux couettes et ma couverture. J’ai un petit bureau, et deux énormes placards, ce qui est très pratique. Pas de chauffage d’appoint, il n’y en a nulle part. Aucun bâtiment n’est chauffé l’hiver, sauf peut-être les hôtels pour touristes. En conséquence, mon petit sèche-cheveux, acheté à la dernière minute avant de partir a été promu au rang de radiateur. Merci Maman !!
Sinon je découvre ce que signifie vivre by yourself : les courses, la popote (mes coloc’ en apprécient les odeurs), il y aura aussi la lessive (j’ai lave-linge et sèche-linge dans l’appart’) et le repassage qui viendront prochainement. Par contre j’ai un GROS problème : je crois que les Chiliens ne connaissent pas le chocolat noir ! Impossible de trouver du bon 85%. J’économise sur la plaque que j’avais emportée, mais je ne vais pas tenir longtemps quand même… Le maximum que j’ai trouvé, c’est du 60%, et c’est cher. Quand on pense que les Incas faisaient une consommation massive de cacao… Que c’est dommage ! ;-)
La question du chocolat noir est un problème soulevé par nombre de blogueurs et blogueuses qui sont allés au Chili. Il semble qu’il soit beaucoup plus facile d’en trouvé à Bariloche, le Megève argentin, mais ce n’est pas la porte d’à côté.
http://caipinath.top-depart.com/chili/santiago/recits/sur-le-point-de-clore-le-chapitre-santiago--31416.html
Comble de l’ironie, la firme Lindt a nommé un de ses meilleurs chocolats noirs : Chili.
http://www.ciao.fr/Avis/Lindt_Excellence_Noir_Chili__1071962
En cherchant bien, soit sur le net, soit par le bouche à oreille, tu devrais en trouver. On peut aussi, par exemple, demander l’information à la réception d’un grand hôtel pour touristes.
Courage
La fatigue du voyage a générée cette petite déception. Mais finalement le logement semble super et l'ambiance est visiblement agréable et cosmopolite
Bisous