Non, vous ne trouvez pas? Bon, je vais vous le dire...
Quoique non, cherchez bien.
Non, ce n'est pas le soleil. Ou plutôt, si, il nous manque également, mais ce n'est pas de lui dont je veux parler.
Vraiment pas?
Allez, je vous le donne:
Les montagnes
Aujourd'hui, un condensé de brouillard, nuages (je sais, le brouillard est un nuage) et pluie s'est additionné à la contaminacion, c'est-à-dire la pollution ambiante de Santiago, et pour la première fois depuis mon arrivée, les Andes sont invisibles.
Ici la pollution est toujours présente, mais à ma grande surprise pas si dérangeante. On ne tousse pas en marchant dans la rue, et il est même tout à fait possible de faire son jogging régulièrement sans être incommodé: en bref, l'air reste respirable.
L'avantage de la pluie, c'est qu'elle nettoie l'air et que demain le ciel va certainement être très propre. Ses nombreux inconvénients sont qu'elle apporte 1) le froid, 2) qu'elle baisse le moral, et surtout 3) qu'elle oblige à faire du saut en longueur: la ville n'est pas conçue pour la pluie (pas plus que pour le froid), l'évacuation de l'eau se fait très mal dans les rues. Il faut sauter, ou faire un détour au passage pour piéton pour passer à pied sec, car bien sûr c'est à cet endroit-là que le caniveau est le plus profond (jusqu'à 5 ou 6cm d'eau). Pareil sur les trottoirs, et il est déconseillé de s'approcher du bord du trottoir quand les voitures passent (les bus n'en parlons pas) sous peine de douche intégrale. Ce ne sont plus des rues, mais des rivières.