-Autant prendre dans l'ordre: commencez par Buenos Aires (1), un peu plus bas-
Retournons à Buenos Aires après cette escapade uruguayenne, et continuons la promenade !! Il a plu aussi… deux jours. Ma première pluie en … cinq mois, un peu plus ! Mais en bonne Lilloise, je sais toujours me servir d’un parapluie, ça ne s’oublie pas ! (Londres? Non, Buenos Aires!!!)
Retournons à Buenos Aires après cette escapade uruguayenne, et continuons la promenade !! Il a plu aussi… deux jours. Ma première pluie en … cinq mois, un peu plus ! Mais en bonne Lilloise, je sais toujours me servir d’un parapluie, ça ne s’oublie pas ! (Londres? Non, Buenos Aires!!!)
On a continué de se promener, mais on profité pour visiter l’intérieur des monuments, l’intérieur de nombreux cafés aussi, et puis le Museo de Arte Latinoamericano de Buenos Aires, communément appelé Malba. J’ai ainsi découvert de nombreux artistes d’Amérique Latine (la seule exposée que je connaissais était Frida Kahlo).
Un ami m’a demandé quelle ville je préférais, entre Santiago et Buenos Aires. La réponse reste Santiago, parce que j’y ai des liens affectifs très forts : j’y ai passé des merveilleux moments, j’ai rencontré des gens que je n'oublierai jamais, j’y vis, simplement. Buenos Aires a un chic, une classe que n'a pas Santiago, mais j’y suis restée une semaine en tourisme, ce n'est pas comparable! Cela dit, d’un point de vue culturel, et pour la ville en elle-même, Buenos Aires tape très fort. Parce qu'à Buenos Aires, je pourrais envisager de vivre à disons, plus long terme qu'à Santiago. Mais Buenos Aires, c'est aussi à la fois plus extrême mais moins nuancé, entre quartiers riches et quartiers pauvres. On voit CA sur l'une des avenues principales:
Entre deux quartiers riches passe une ligne de chemin de fer : la voici.
Quatre pâtés de maisons d’un côté : vous êtes en plein cœur d’un quartier chic, restaurants, boutiques, bars, boîtes. Quatre pâtés de l’autre côté, un peu moins fort mais ressemblant. Au milieu, avec les gratte-ciel en arrière-plan, des bidonvilles. L'Amérique du Sud, ça reste le dit Tiers-Monde. Même si ça brille par endroits.
Comme ce quartier : La Boca. A l’origine fondé par des émigrant italiens, c’est un quartiers de la working-class. La Boca est célèbre pour ses maisons colorées, pour son Caminito, ses peintures murales et ses personnages aux fenêtres.
Je veux bien croire qu’à l’origine, c’était un quartier naturellement très coloré et très vivant. C'est d'ailleurs fort joli! Mais maintenant c’est devenu trop artificiel, on a forcé sur la peinture, pour maquiller, mieux cacher ce qu’il y a autour, c’est comme vouloir mettre des œillères aux touristes. Une enclave ultra-touristique, qui sonne un peu faux, dans un quartier pauvre. Même les chauffeurs de taxi, les gens qui y habitent vous interpellent et vous disent : « N’allez pas plus loin c’est dangereux ! » Lonely Planete recommande de ne pas s’éloigner de la zone touristique… est-ce outrancier ? Je ne sais pas, mais je ne compte plus le nombre d’amis qui se sont fait voler en Amérique du Sud, notamment à BA. Pourtant, à la base, ce quartier a du potentiel, comme les autres: on longe des maisons dont la facture est magnifique; mais complètement délaissées.
Enfin, BA, ce sont aussi des parcs: le Jardin japonais, puis le magnifique parc Rosedal, enfin la réserve côtière.
Enfin, après une dernière soirée, il a fallu prendre l'avion du retour pour retourner à ma vie de Santiaguina et reprendre les cours. Sur une dernière et superbe impression, décollage quelques minutes après le lever du soleil, voyage légèrement agité dans les nuages... comme dans un rêve!
Merveilleux récits.
Quel fantastique voyage...